Un peu d'histoire ne peut pas faire de mal...
Le 28 juin 1994, un
arrêté du Maire de Bayonne interdisait l'accès au boulevard du BAB dans sa portion bayonnaise pour les poids lourds et limitait la vitesse à 50 km/h.
Par la suite, le BAB devenait la RD260 et se prolongeait jusqu'au carrefour du Mousse sur l'ancienne emprise SNCF en oubliant l'
article 20 de la loi LAURE sensé les obliger à créer un itinéraire cyclable sur cette voirie où la vitesse limite était fixée à 70 km/h.
La commune de Biarritz y interdisait les vélos, coup rude pour les cyclistes du quartier Chélitz obligés d'affronter les montagnes russes des axes St Martin - avenue de Tamanes ou Lahouze - Verdun.
Le célèbre
plan vélo de 2012 reconnaissait la valeur stratégique de cet axe structurant de l'agglomération (au même titre que la RD 810) et les destinait à une requalification.
Dans l'attente devait être érigée "une ligne cyclable" traversant l'agglomération, qui n'a jamais été réalisée...
Le 13 août 2018, Mr le Maire d'Anglet produisait un
arrêté décidant la transformation en boulevard urbain du BAB et y réduisant la vitesse à 50 km/h. Une large
communication audiovisuelle insistait sur la sécurité induite et les bénéfices sanitaires attendus pour "attendrir" les
automobilistes courroucés et le 3 septembre, la commune de Biarritz se mettait
au diapason.
On se disait que le vélo.... Ben non ! Les cyclistes n'y passeront plus à cause d'une
interdiction aussi brutale qu'imprévue ...
Peut-être le prix à payer pour y autoriser à nouveau les poids lourds qui n'iront plus avenue de Larochefoucauld ?
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