J'adhère à l'AVAP ?


D'abord, d'où vient l'AVAP ?

Un constat désolant


Depuis 2016, le projet Trambus remodèle la voirie de l'agglomération Bayonnaise, souvent aux dépens des utilisateurs "vulnérables" : piétons, cyclistes et bien sûr personnes à mobilité réduite.

La réalité s'éloigne de plus en plus du discours politique et de son catalogue d'intentions prétendument favorables aux "modes doux".

La place croissante occupée par la voiture dans l'agglomération et ses conséquences en terme d'étalement urbain en rendent compte. Les conséquences sanitaires en sont réelles, mais aussi largement sous-estimées, qu'elles découlent de la dégradation de l'environnement (particulièrement de la qualité de l'air ou du bruit), de l'accidentologie ou de la sédentarité croissante.

L'insécurité vécue par les utilisateurs en l'absence d'aménagements adaptés a des effets redoutables. La peur de l'accident et notamment la peur de tomber les écartent majoritairement des modes actifs - marche et vélo - pour leurs déplacements quotidiens comme aller travailler, aller à l'école ou faire leurs courses. Une majorité d'enfants ne se déplacera plus qu'en véhicule motorisé avec des conséquences physiologiques désastreuses. La politique consistant à se "débarrasser" (illégalement)  des vélos en les repoussant sur les trottoirs condamnera un nombre toujours croissant de piétons seniors à rester chez eux, au risque de passer ainsi à la dépendance.

Une communication politique toute puissante


Cette triste réalité profite d'une communication institutionnelle qui la méconnait voire l'occulte en se déclarant incapable de fournir le moindre indicateur sur la pollution de l'air. Elle est aussi suffisamment puissante pour rendre totalement inaudible la parole citoyenne.

Derrière, les exigences réglementaires et les engagements opposables actés dans les différentes planifications territoriales (notamment dans le plan de déplacements urbains de l'agglomération) sont manifestement oubliés par les maîtres d'ouvrage (le plus souvent les communes).

Ce sont pourtant les représentants de ces mêmes entités qui les ont votés.

La juste revendication du simple respect des droits et de l'intégrité des personnes les plus vulnérables, au moins en combinant la réduction de l'emprise du stationnement automobile et celle de la vitesse, au besoin en s'appuyant sur des aménagements spécifiques, reste ainsi sans suite.

Un petit groupe de ces personnes a donc décidé d'utiliser le levier réglementaire pour obtenir un réel partage de la "Rue", prenant en compte les modes actifs à toutes les étapes des politiques d'urbanisme et de mobilités.

L'AVAP veut que ça change !


L'AVAP s'est ainsi constituée et a entrepris d'interpeller les élus et les techniciens de la Communauté d'Agglomération Pays Basque, de son Syndicat des mobilités et des communes sur leurs obligations. Engagés dans l'évolution des différentes planifications du territoire (plan de déplacements urbains et son plan vélo, plan climat air énergie) avec ces entités et d'autres représentants de la société civile, nous en sommes également venus à solliciter l'état puis l'action juridique pour réclamer la mise en conformité des espaces piétonniers et et des itinéraires cyclables.
En même temps, nous nous sommes positionnés comme force de proposition : mesure de la pollution par les microparticules avec un microcapteur, détection et traitement des erreurs de signalisation, mais aussi de l'insuffisance juridique des arrêtés municipaux,  etc.

Ce blog concrétise notre ambition d'alerter le public en l'informant sur la réalité sanitaire, sur son évolution ainsi que sur nos démarches, de l'encourager à la pratique des mobilités actives.
Nous souhaitons ainsi participer à la défense de ses intérêts en cas de préjudice et d'accident, particulièrement quand ils surviennent par défaut des aménagements requis.

Lire les statuts de l'AVAP

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(la cotisation annuelle est à prix libre, minimum 10€)