Pétition nationale pour une voirie accessible aux piétons

 A l’occasion de la semaine européenne de la mobilité et dans la perspective des 20 ans de la loi n°2005-102 votée le 11 février 2005 dite loi « Handicap » qui devait renforcer les obligations de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics, nos amis de 60 Millions de Piétons lancent une pétition nationale à l’attention de nos parlementaires.

Pour les personnes en situation de handicap comme pour tous les piétons, c'est toujours le parcours du combattant : trottoirs inexistants, trop étroits, défoncés, encombrés (poubelles, poteaux, panneaux ...) ou occupés (véhicules en stationnement, terrasses, pistes cyclables, chantiers ...).

Les quelques prescriptions techniques minimales obligatoires comme « laisser libre de tout obstacle un cheminement piéton d'au moins 140 cm » sont loin d'être respectées, même lors de travaux neufs de voirie.

Au regard des autres pays de l’Union européenne, la France a un retard conséquent en matière d’accessibilité. L’enquête que l’association 60 millions de piétons a menée l’année dernière, avec le soutien de la délégation ministérielle à l’accessibilité, atteste de ce retard. Les Jeux paralympiques ont ravivé la prise de conscience de le combler le plus rapidement possible.

Il revient, maintenant, aux parlementaires de donner un nouvel élan à la loi de 2005 pour rendre accessible véritablement et rapidement la voirie et en priorité nos trottoirs.

A cette fin, l’association propose dans cette pétition, quatre mesures à caractère législatif pour obtenir rapidement de réelles avancées dans nos villes et nos campagnes.

Nous la soutenons pleinement et vous proposons de la lire et de la signer.

Lire et signez la pétition

Comme chez nos voisins espagnols !

 


Exigeons la généralisation du 30km/h dans chaque ville de France !

Tous ceux qui vont faire un tour "de l'autre côté" ont remarqué le changement des règles de circulation depuis 3 ans. L'Espagne a en effet été le premier pays à généraliser le 30 km/h en ville : la vitesse maximale est passée à 20 km/h dans les rues à sens unique à une voie, 30 km/h dans les deux fois une voie, alors que les deux fois deux voies restaient à 50 km/h. 

La règle s'applique partout et en seulement deux ans, le nombre de tués sur ces routes urbaines a baissé d'au moins 20% (24% pour les piétons tués et 30% pour les personnes âgées). La réduction du nombre de blessés est encore plus prononcée.

Chez nous au contraire, chaque municipalité fait ce qu'elle veut, en maltraitant souvent lourdement la signalisation et en oubliant surtout que seul l'aménagement fait vraiment ralentir les usagers. Nous nous en étions fait l'écho pour Bayonne et pour Anglet et nous demandons régulièrement que soient contrôlées les vitesses de circulation et que la réglementation soit appliquée....

Malheureusement, évaluation, contrôle et répression semblent être des gros mots absents du vocabulaire public. En effet, la situation ne s'améliore guère sur le terrain et il est toujours aussi difficile de savoir qu'elle est la limitation applicable lorsque l'on passe d'une commune à l'autre, mais aussi d'une rue à l'autre. Cette disparité annule quasiment l’efficacité de la mesure qui pourrait épargner chaque année plus de 200 vies si elle était généralisée.

L' AVAP soutient donc l’action de la Prévention Routière en faveur de la généralisation du 30 km/h en ville et vous invite à signer sa pétition


Merci d'avance.

La police veille !

 Biarritz, rue Pellot, 9 août 2024

(le 10 aussi)
Plusieurs cyclistes nous ont rapporté la présence de policiers contrôlant (flèche rouge) le respect du stop de l'intersection Pellot-Victoria et réprimandent les cyclistes un peu trop "glissants".




Excellente initiative ! Mais quel dommage de ne pas s'intéresser aussi aux deux problèmes majeurs des bandes cyclables de l'avenue (flèches violettes) :



1 - L'aménagement est pourri, certainement l'un des plus dangereux de l'agglomération à cause de sa faible largeur : 130 cm au lieu des 2 mètres prescrits dans cette configuration pour éviter les emportiérages. Ce serait bien si les policiers, forcément instruits en termes d'accidentologie, en faisait état auprès des élus et techniciens responsables ;

2 - les usagers motorisés ne respectent jamais les distances de dépassement et s'alignent sur la limite de la bande cyclable, alors quand c'est un trambus....